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Dès le 1er janvier 2025, conformément à la loi Climat et Résilience de 2021, toutes les agglomérations françaises comptant plus de 150 000 habitants (soit 42 métropoles) devront obligatoirement mettre en place une Zone à faibles émissions (ZFE) au sein de laquelle toutes les voitures immatriculées avant 1997 (a minima) seront interdites à la circulation.
Dans les agglomérations dépassant régulièrement les seuils réglementaires de qualité de l'air (Paris et Lyon), les restrictions imposées par le loi Climat et Résilience de 2021 seront plus sévères : interdiction des Crit'air 5, 4 et 3.
Indépendamment de la règlementation, les interdictions de circulation pourront être mises en place sur simple volonté des agglomérations, sans que celles-ci y soient contraintes par la loi.
Ces interdictions de circulation entravent la mobilité au quotidien des automobilistes concernés.
Cette règlementation pénalise en premier lieu les automobilistes les plus modestes, qui n'ont pas les moyens financiers d'acquérir un véhicule plus récent.
De surcroit, ce dispositif interdit à la circulation des voitures sous prétexte de pollution, alors qu'elles ont passé avec succès le test « pollution » du contrôle technique automobile.
L'association « 40 millions d'automobilistes » parle d'une mesure injuste et socialement inacceptable et considère qu'il s'agit d'une bombe sociale à retardement.
Les automobilistes concernés parlent de mesures parisianistes prises par des décideurs politiques déconnectés des réalités locales.
Le fonctionnement des Zone à faibles émissions (ZFE) repose sur le classement des véhicules selon le système des vignettes Crit'air, attribuées aux véhicules en fonction de leur motorisation et, surtout, de leur ancienneté.
« Le 1er janvier 2025, plus d'1 automobiliste sur 4 sera impacté dans son quotidien par les interdictions de circulation imposées par les ZFE. Cela représente environ 10 millions d'automobilistes, dont la grande majorité n'a pas les moyens financiers de changer de véhicule pour en acquérir un plus récent. Comment feront-ils pour aller travailler, faire leurs courses, se rendre à leurs rendez-vous médicaux ? Et je ne parle même pas des jeunes conducteurs, qui doivent déjà débourser une somme conséquente pour passer leur permis de conduire et ne peuvent pas ‘s'offrir' en guise de première voiture un véhicule dernier cri ! Les ZFE sont une entrave majeure à la mobilité pour de très nombreux citoyens, c'est une mesure inacceptable socialement », estime Philippe Nozière, président de « 40 millions d'automobilistes ».
« D'une part, cette classification est complètement absurde, car elle ne reflète pas la réalité des performances environnementale des véhicules : il est évident qu'une petite citadine même ancienne sera moins polluante qu'un gros 4x4 aussi récent soit-il. D'autre part, il faut garder à l'esprit que tous les véhicules sont soumis obligatoirement à un test d'émissions polluantes à l'occasion du contrôle technique périodique. C'est-à-dire que tout véhicule qui valide son contrôle technique est réputé suffisamment vertueux d'un point de vue environnemental pour être maintenu en circulation ; il est donc parfaitement incohérent et incompréhensible pour les conducteurs de ces voitures conformes à la réglementation de s'entendre dire qu'ils n'ont plus le droit de rouler dans certaines villes parce que leur véhicule est considéré comme ‘trop polluant' », explique Pierre Chasseray, délégué général de l'association.
Pour visionner le film ZFE : la bombe sociale à retardement de l'association « 40 millions d'automobilistes », cliquez ici
Source: association « 40 millions d'automobilistes »