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Distance, horaires, type de trajet : découvrez comment vos déplacements influencent votre prime d'assurance auto. Solutions pour optimiser votre contrat.
Vous roulez tous les jours pour aller au bureau ? Votre assureur peut vouloir examiner vos trajets domicile-travail à la loupe. Et pour cause : en fonction de votre kilométrage, vos horaires et votre type de parcours, votre prime auto peut vite s'envoler. Mais l'inverse est vrai aussi. Le télétravail, par exemple, peut vous faire basculer dans une catégorie “petit rouleur” bien moins onéreuse. Faisons ensemble le point sur les paramètres à surveiller pour payer le juste prix.
Faut-il souscrire une assurance auto spéciale pour les trajets domicile-travail ?
Commençons par une clarification : non, vous n'avez pas besoin d'un contrat spécifique pour vos trajets domicile-travail. Le contrat d'assurance de votre voiture (l'assurance que la loi vous oblige à souscrire au minimum, avec la garantie responsabilité civile) vous couvre déjà pour ces déplacements du quotidien.
Mais les choses se compliquent si vous êtes un “gros rouleur”. Autrement dit, si vous parcourez plus de 12 000 - 15 000 km par an pour aller travailler. Dans ce cas, votre assureur va regarder de très près trois critères qui influent directement sur votre probabilité d'accident.
Critère 1 - La distance parcourue
Statistiquement, plus vous roulez, plus vous vous exposez à un sinistre. C'est mathématique. Résultat, au-delà de 15 000 km annuels (seuil variable selon les assureurs), attendez-vous à une surprime. Elle pourra prendre la forme d'un forfait ou d'un coefficient multiplicateur appliqué à votre prime de base.
Critère 2 - Les horaires de trajet
Si vous avez des horaires décalés qui vous obligent à prendre la route très tôt le matin ou très tard le soir, votre assureur considérera que vous vous exposez davantage. La fatigue et la pénombre sont des facteurs de risque qu'il intégrera dans sa tarification. À l'inverse, si vous roulez toujours en plein jour, votre prime devrait moins en pâtir.
Critère 3 - Le type de trajet
Il y a trajet et trajet du point de vue de l'assurance. Un employé qui fait l'aller-retour direct entre son domicile et son lieu de travail sera considéré comme moins à risque qu'un commercial amené à sillonner les routes pour rendre visite à ses clients. Dans ce dernier cas, une extension de garantie “déplacements professionnels” (pour couvrir le matériel transporté par exemple) pourra d'ailleurs être exigée.
Moralité : si vos trajets domicile-travail sont conséquents et atypiques, ayez le réflexe d'en informer votre assureur. Ne rien dire vous expose à de très mauvaises surprises en cas d'accident. Mentir ou omettre volontairement certaines informations pourrait même être considéré comme une “fausse déclaration”. Autrement dit, justifier une nullité de votre contrat. Mieux vaut jouer la carte de la transparence, quitte à payer un peu plus cher.
Le télétravail peut impacter votre assurance auto
Depuis 2020 et les confinements successifs, le télétravail est devenu monnaie courante. Une évolution qui n'est pas sans conséquence sur les contrats d'assurance auto.
Concrètement, les salariés en télétravail régulier (au moins 3 jours par semaine selon les assureurs) basculent mécaniquement dans une catégorie de conducteur peu exposée au risque. Et cela, pour des raisons finalement très logiques :
• Ils parcourent moins de kilomètres : le plus souvent en-deçà de 5 000 km par an, contre 12 000 km environ pour un conducteur classique.
• Ils roulent moins souvent : leur véhicule est utilisé de façon plus occasionnelle, pour des déplacements privés ou de loisirs.
• Ils circulent à des horaires moins “accidentogènes” : plutôt en journée et en dehors des heures de pointe.
Tout cela fait chuter significativement le risque statistique d'accident. Moins de roulage, moins de risque d'accident. Un paramètre que les assureurs auto ont bien intégré, en proposant des formules dédiées aux petits rouleurs.
Adapter son contrat à un usage modifié
Quotidien, occasionnel, professionnel, personnel... C'est donc votre usage réel du véhicule qui doit dicter les garanties souscrites et le niveau de prime. Un principe de bon sens. Trop souvent, on souscrit une assurance auto sur la base d'un kilométrage et d'un rythme de conduite qui évoluent ensuite, sans penser à prévenir la compagnie. On risque de très mauvaises surprises en cas de sinistre.
Prenons l'exemple d'un commercial qui déclare parcourir 10 000 km par an à titre privé afin de profiter d'une prime attractive. Mais ses nombreux déplacements professionnels l'amènent en réalité à rouler plutôt 20 000 km, matériel à bord. En cas d'accident sur un trajet lié au travail, il y a fort à parier que son assurance refusera de l'indemniser intégralement. Et pour cause : il aura été assuré en-deçà de son usage réel.
Pour éviter ce genre de mésaventure, pensez à :
• Déclarer systématiquement tout changement de rythme significatif. Passage en télétravail, déménagement modifiant vos trajets, changement de poste impliquant plus de déplacements, etc. Un mail en bonne et due forme à votre assureur vous permettra de rectifier le tir.
• Réévaluer vos garanties chaque année au moment de l'échéance. Votre kilométrage a drastiquement baissé ? Vous garez désormais votre véhicule dans un box sécurisé ? Ce sont des arguments pour revoir vos plafonds de couvertures et faire baisser votre prime.
Plutôt qu'une logique de contrat figé, on s'oriente vers des couvertures flexibles et personnalisées, centrées sur l'usage. Optez pour une assurance auto vous permettant de choisir les protections adaptées à vos besoins.
Pour l'assurance de votre voiture, Eurofil permet de moduler votre contrat au kilomètre et de réduire votre cotisation en fonction de votre kilométrage. Un bon plan si vous roulez peu, mais sans rogner sur l'essentiel.
Photo vehicule-sur-la-chaussee-pres-des-arbres-228094 de Riccardo sur Pexels