Les
balais d'essuie-glace sont un élément-clé d'une bonne visibilité en cas d'intempérie, garantissant la sécurité des occupants du véhicule en toutes circonstances.
Les balais d'essuie-glace font partie d'un système d'essuyage à surveiller.
Un système sophistiquéAu tout début de l'aventure
automobile, l'essuie-glace fonctionnait grâce à une manivelle et se contentait de vaguement chasser l'humidité du champ visuel du conducteur.
Aujourd'hui, l'essuyage du pare-brise est le plus souvent assuré via un système mono ou bilame composé d'un moteur, d'un (ou deux) support(s) de balai et d'une lame caoutchoutée gérant à la fois le flux d'air au roulage et l'évacuation de l'eau. Coiffant cette timonerie mécanisée, on retrouve un système permettant de sélectionner la vitesse et l'intermittence du mouvement d'essuyage, soit manuellement depuis une commande généralement située à droite du volant, soit automatiquement par le biais d'un détecteur de pluie opto-électronique. Ajoutons à cela un système de lave-glace équipé d'un réservoir, d'une pompe électrique, d'un réseau de durits et d'une ou deux buses d'arrosage. À l'évidence, l'essuyage n'est pas une fonction que le
contrôle technique va sous-estimer!
“C'est une fonction primordiale que certains automobilistes peuvent négliger. Mais un essuyage défaillant ou approximatif, c'est une mise en danger directe. La vision parfaite de la route et de son environnement est une composante importante de la sécurité de tous. C'est pourquoi les essuie-glaces avant et arrière, ainsi que le système de lave-glace, font partie des points de contrôle” précise Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive.
Rouler sous la pluie ou la neige, recevoir des projections d'eau salie ou nettoyer son pare-brise et sa lunette arrière avant de partir, supposent d'avoir des composants opératifs.
Rester vigilantEn premier lieu, il est important de veiller à la bonne santé de la lame de caoutchouc qui assure la transparence du pare-brise. Le caoutchouc est une matière organique qui a été traitée par les équipementiers afin de mieux résister aux frottements (jusqu'à 750 000 cycles d'essuyage), aux basses et hautes températures, aux rayons ultraviolets, ainsi qu'à l'agression de débris minéraux, végétaux...sans oublier les résidus d'insectes. L'usure de la lame (ou des lames, si votre système comporte deux bras d'essuyage) se mesure à l'usage : l'apparition de zones mal essuyées, de stries en arc ou encore le raclement de la lame sur le verre sont le signe d'un remplacement nécessaire.
“Dès que la luminosité diminue, et pendant toute la nuit, des balais essuyant mal vont diffracter la lumière des véhicules arrivant en sens inverse, générant de l'éblouissement et accélérant la fatigue visuelle” souligne Stefanie Ritter, chercheuse en accidentologie au sein du groupe dekra.
Les bons gestesIl convient de nettoyer de temps à autre sa ou ses lames de caoutchouc, y compris celle de la lunette arrière, le cas échéant. De même, lorsque les basses températures s'approchent du gel, il est préférable en situation de stationnement, de soulever ses essuie-glaces afin d'éviter la fragilisation du caoutchouc... même si celui-ci est homologué pour résister à des températures allant de moins30° à plus 80° C.
Par ailleurs, il est préférable de nettoyer à la main ou en station son pare-brise en cas de salissures importantes (boue, résidus, feuilles, etc.).
Enfin, il est important d'utiliser un liquide lave-glace à base d'alcool afin de ne pas encombrer les buses de diffusion avec du calcaire ou des résidus de liquide vaisselle.
Source : Dekra
Image : Copyright Dekra SE