Depuis le 1er janvier 2017, les professionnels de l'
automobile doivent proposer des
pièces automobiles de réemploi (ou des pièces automobiles rénovées dites échange standard) à la place de pièces
automobiles neuves pour l'entretien ou la réparation du véhicule de leurs clients, ceci afin d'encourager le recyclage des pièces automobiles.
Les automobilistes peuvent
accepter ou refuser les pièces de réemploi.
L'objectif est de valoriser les véhicules en fin de vie et de
favoriser la réutilisation de pièces détachées fonctionnelles issues de l'économie circulaire.
A l'exception des pièces soumises à une usure mécanique et non démontables (trains roulants, direction, système de freinage et liaisons au sol), toutes les pièces automobiles mécaniques et électroniques sont concernées.
L'obligation d'information de l'automobiliste qui incombe aux professionnels de l'entretien et de la
réparation automobile concerne les éléments de carrosserie amovibles (capot, ailes, portes), le garnissage intérieur, la sellerie, les vitres non collées, les optiques (phares, feux, clignotants), les pièces mécaniques (moteur, radiateur, démarreur), les composants électroniques et le multimédia embarqué.
Les pièces issues de l'économie circulaire proviennent de
véhicules hors d'usage destinés à la destruction. On retrouve parmi les véhicules hors d'usage des
véhicules accidentés déclarés irréparables ou des v
éhicules anciens non revendables en occasion.
Ces véhicules sont
traités spécifiquement par des centres spécialisés dans les véhicules hors d'usage.
Les pièces automobiles de réemploi sont
tracées, vérifiées et testées.
Par rapport à une pièce neuve, la pièce de réemploi permet une
économie significative, de 30 à 70%, et bénéficie d'une
fiabilité équivalente.