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18% des Français se déclarent prêts à acheter une voiture low cost
Cetelem a mené avec Research International une étude sur le low cost automobile auprès de 3 600 Européens dans 6 pays : Allemagne, Espagne, France, Italie, Portugal et Royaume-Uni.
Bien plus qu'un phénomène conjoncturel, la voiture low cost apparait comme une tendance de fond de notre société de consommation.
Pour 68% des Français interrogés sur leurs perception des produits low-cost, « les produits low-cost, ce sont essentiellement des produits, qui en ne répondant qu'aux besoins essentiels, éliminent les coûts inutiles », alors que le même pourcentage de Français considère que « ces dernières années, le prix de vente des automobiles a augmenté plus vite que celui des autres biens et services ».
En France, les ventes de véhicules neufs se concentrent désormais sur les petites voitures. Les catégories des mini-citadines (Peugeot 107, Renault Twingo,
) et des citadines (Peugeot 207, Renault Clio,..) se sont rapprochées en 2009 du seuil des 60% du marché automobile Français. Du jamais vu. En 2004, ces deux catégories de véhicules ne représentaient que 42% du marché automobile Français.
La mise en place du bonus malus écologique et de la prime à la casse expliquent une partie de ce phénomène. Mais à l'instar des motoristes, les consommateurs pratiquent le downsizing de la demande automobile face à un produit automobile qu'ils jugent absolument indispensable mais aussi de plus en plus cher.
Et seuls 12% des Français se déclarent prêts à faire une folie sur un achat automobile.
Les consommateurs à la recherche d'un véhicule simple aux fonctionnalités recentrées sur l'essentiel plébiscitent désormais les modèles de véhicules low cost. Après l'expérience réussie mais particulière par son style et sa réputation de l'époque de la Dacia Logan, le succès commercial des Chevrolet Matiz, Dacia Sandero, Nissan Pixo et Suzuki Alto en France atteste du potentiel sur le marché automobile de la voiture low cost. Sans parler de la Tata Nano vendue au prix de 1 500 euros en Inde dont une version Européenne est attendue sous deux ans.
Après le « toujours plus de fonctionnalités vendues toujours plus chères », le low cost automobile fait apparaître une tendance de fond.
Les consommateurs automobiles adeptes d'une automobile aux fonctionnalités centrées sur l'essentiel se font plus nombreux lors de l'achat automobile. En 2009, 18% des Français se déclarent prêts à acheter une voiture low cost. Ils n'étaient que 5% en 2006. En Europe, ce sont 29% des Européens qui se déclarent prêts à acheter un véhicule low cost. Pour plus de 40% des Français, un véhicule low cost est moins performant au niveau du confort intérieur, du design et de l'image.
A l'usage, pour limiter le coût d'usage du véhicule, 51% des Français se déclarent prêts à limiter les déplacements automobiles pour réduire la consommation de carburant.
Principaux résultats de l'observatoire Cetelem 2010:
18% des Français se déclarent prêts à acheter une voiture low cost.
49% des Français seraient prêts à acheter une voiture d'un prix compris entre 8 000 et 10 000 Euros, et 34% entre 5 000 et 8 000 Euros.
46% des Français se déclarent prêts à faire appel à un mandataire automobile.
41% des Français se déclarent prêts à acheter une voiture de marque Chinoise ou Indienne.
41% des Français se déclarent prêts à choisir et à commander une voiture sur internet.
Source : L'observatoire Cetelem 2010