Pour la 8ème année consécutive, Alphabet, le spécialiste des solutions et services de mobilité à destination des entreprises et de leurs collaborateurs, s'est penché sur
les trajets domicile-travail des actifs français.
Les chiffres-clés du baromètre Alphabet France x Ifop 202474% des actifs français utilisent une
voiture dans le cadre de leurs trajets domicile-travail. 23% utilisent les transports en commun, 27% un mode de transport doux classique ou électrique et 7% un deux ou trois-roues motorisé.
Parmi ceux qui utilisent une voiture pour se rendre au travail, 88% conduisent un véhicule thermique et 11% un véhicule électrifié (électrique ou
hybride).
47% des personnes interrogées prévoient, lors d'un potentiel changement de véhicule, de se diriger vers une motorisation électrique ou hybride.
Multimodalité : 31% des actifs interrogés utilisent deux moyens de déplacement différents ou plus pour se rendre au travail.
La distance moyenne des trajets domicile-travail est de 18 kilomètres et le temps de trajet moyen domicile-travail est de 25 minutes. Les chiffres diffèrent selon la région et la taille des agglomérations dans lesquelles s'effectuent ces trajets.
La voiture est essentielle à la mobilité des actifs françaisEn 2024, la voiture personnelle ou de fonction est utilisée par 74% des actifs français pour leurs trajets domicile-travail.
On constate que dans les agglomérations de 100 000 habitants et plus, la voiture est moins utilisée (64%) ; à l'inverse, dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants, elle est davantage utilisée (84%). Si en région parisienne seuls 54% des sondés disent utiliser une voiture, ils sont 83% dans le quart Nord-Est de la France.
23% des sondés déclarent utiliser les transports en commun pour effectuer leurs trajets domicile-travail. Ce moyen de transport est davantage utilisé dans les agglomérations de 100 000 habitants et plus (34%). Ce chiffre atteint 51% en région parisienne, mais n'excède pas 9% dans le Sud-Ouest.
Ce mode de déplacement présente de nombreux avantages aux yeux des actifs français : 50% le trouvent plus rapide, 44% le jugent plus économique, 37% mentionnent le facteur écologique, 21% estiment que c'est le mode de déplacement qui présente le moins de risque d'accident et 16% n'ont pas d'autre solution.
Les transports en commun ont également des détracteurs : ceux qui ne l'utilisent pas justifient leur choix en mettant en avant le fait qu'ils n'ont pas accès aux transports en commun près de leur domicile (35% à l'échelle nationale, 49% dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants) ou de leur lieu de travail (33% à l'échelle nationale, 42% dans les agglomérations de moins de 100 000 habitants), tandis que 14% estiment devoir effectuer trop de changements au cours de leur trajet. 10% évoquent un manque de fiabilité, 10% trouvent qu'il y a trop de monde, 9% pensent que c'est trop coûteux et 7% craignent l'insécurité et les incivilités. Enfin, 18% reconnaissent avoir la possibilité d'utiliser ce mode de déplacement mais préférer se déplacer autrement.
27% des sondés optent pour un mode de déplacement doux, qu'il soit classique (marche à pied, vélo, trottinette) ou électrique. Enfin, les deux et trois-roues motorisés obtiennent 7% des suffrages.
À noter que le total dépasse les 100% : cela s'explique par la multimodalité. En effet, 31% des actifs interrogés précisent utiliser deux moyens de déplacement différents ou plus pour effectuer leurs trajets domicile-travail.
Les trajets domicile-travail en 2024Pour effectuer les trajets domicile-travail, 40% des actifs circulent principalement en zone urbaine, 32% en zone rurale et 28% en zone péri-urbaine.
La distance moyenne des trajets domicile-travail est de 18 kilomètres. Elle est inférieure ou égale à 20 kilomètres pour 62% des actifs sondés. La durée moyenne par trajet domicile-travail est de 25 minutes. Elle est de 20 minutes ou moins pour 54% des répondants et dépasse les 30 minutes pour 25% des personnes interrogées.
Les chiffres diffèrent selon la région. En région parisienne, seuls 17% des actifs mettent 10 minutes ou moins pour effectuer leurs trajets domicile-travail, et 43% mettent 30 minutes ou plus. En revanche, dans le Sud-Est par exemple, 33% mettent 10 minutes ou moins, et seuls 20% mettent 30 minutes ou plus.
Le trajets domicile-travail selon les motorisationsParmi ceux qui utilisent une voiture pour se rendre au travail, 88% conduisent un véhicule essence ou diesel (essence : 38%, diesel : 50%) ; 11% utilisent un véhicule électrifié (100% électrique, hybride simple ou hybride rechargeable) (autre : 1%). La part d'utilisateurs de véhicules électrifiés atteint 17% en région parisienne.
On
note par ailleurs que 47% des personnes interrogées prévoient, lors d'un potentiel changement de véhicule, de se diriger vers une motorisation électrique ou hybride, mais aussi que les dispositifs tels que le bonus/malus et la prime à la conversion n'ont pas d'impact sur l'intention d'achat d'un véhicule pour 67% des sondés.
Ceux qui utilisent une
voiture électrique ou hybride mettent en avant les avantages économiques (69%) et écologiques (39%) de cette motorisation. 33% apprécient le fait que ces véhicules soient plus agréables, 16% qu'ils soient plus silencieux. 18% précisent qu'ils représentent l'avenir, et 14% pensent qu'ils n'auront bientôt plus d'autre choix. Enfin, 5% expliquent qu'ils utilisent une voiture électrifiée car leur entreprise met ce moyen de déplacement à leur disposition.
Parmi les
conducteurs de véhicules thermiques interrogés, 35% se disent prêts à passer à la voiture électrique et mettent en avant plusieurs arguments : c'est plus écologique (50%), plus économique (48%), plus silencieux (31%) et plus agréable (27%). Les conducteurs concernés sont également 28% à préciser qu'ils n'auront bientôt plus d'autre choix, et 29% que cela représente l'avenir.
En revanche, 65% disent ne pas se sentir prêts à passer à l'électrique. Les freins évoqués sont : le
coût plus élevé à l'achat (64%), la non-certitude que ce soit réellement écologique (49%), le temps de recharge trop long (40%) et le manque de bornes de recharge disponibles sur le domaine public (40%). Il est également à noter que 60% des répondants ont estimé à moins de 20 kilomètres la distance entre leur domicile et la borne de recharge la plus proche, et seulement 6% une distance supérieure à 20 kilomètres (les 34% restants ont répondu « je ne sais pas »).
Sont également mentionnées l'autonomie estimée trop faible pour la distance à parcourir (39%) et la non-possibilité d'accéder à des bornes de recharge à domicile ou sur le lieu de travail (38%).
« La voiture continue d'occuper une place prépondérante dans les trajets domicile-travail des actifs français, et cohabite avec les mobilités vertueuses, de plus en plus plébiscitées, grâce notamment aux nombreuses mesures prises par le gouvernement. Il existe cependant des disparités parfois importantes d'une région à l'autre de l'Hexagone, et de nombreux travailleurs regrettent le manque de solutions alternatives à la voiture pour effectuer leurs déplacements.», commente Julien Chabbal, Président-directeur général d'Alphabet France.
Source : Baromètre Alphabet France x Ifop Édition 2024
Méthodologie: Étude en ligne réalisée par l'IFOP pour Alphabet France du 17 au 21 juin 2024 auprès de 1002 Français actifs de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l'individu, région et taille de l'agglomération).
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