Selon une étude menée par Leocare, en partenariat avec Poll&Roll,
18% des conducteurs de l'Hexagone prévoient d'acheter prochainement une voiture électrique.
La
voiture électrique est silencieuse, émet peu de polluants chimiques et contribue à l'amélioration de l'empreinte carbone.
Sur le papier, la voiture électrique a des atouts et des faiblesses.
C'est le
prix qui freine les ardeurs dans un pays où le diesel a longtemps été l'énergie reine de la route.
L'inflation et la réduction des aides publiques en faveur de la voiture électrique pèsent sur les ventes des véhicules électriques, dans un contexte morose pour le marché
automobile.
33 % des Français envisagent d'acheter prochainement un modèle thermique, contre 25 % qui penchent pour un
véhicule hybride.
En Bretagne, les chiffres atteignent les 16 % pour l'électrique et 36 % pour l'
hybride.
Les acheteurs de
voitures électriques sont d'abord motivés par
les économies de carburant.
Plus de la moitié des Français (53 %) désireux de se doter d'une voiture électrique placent la suppression des frais d'essence ou diesel comme premier avantage, juste devant le respect de l'
environnement (49%) et la diminution des
coûts d'entretien (43 %).
Du côté des amateurs de l'hybride, la question du carburant est au centre des préoccupations, qu'il s'agisse de réduire la facture (54 %) ou de baisser sa
consommation (48 %). Une importance est également accordée à la possibilité de rouler en mode électrique (53 %).
Les aides et
primes à l'achat (bonus écologique, prime à la conversion, etc.) constituent un argument de poids pour 34% des automobilistes qui souhaitent acheter un
véhicule électrique ou hybride.
La probable suppression de la prime à la conversion pourrait modifier cette dynamique et influencer les décisions des acheteurs, en réduisant l'attractivité financière de certains modèles électriques.
Les automobilistes ont néanmoins quelques raisons de cajoler leur moteur à explosion. L'inflation, dont la hausse pourrait retarder les projets d'
achat de véhicule d'un (25 %) voire deux ans (35 %).
La problématique est d'autant plus tenace que le
budget auto des Français est serré. 39 % des Français pensent accorder entre 10 000 et 20 000 euros à l'acquisition d'une
nouvelle voiture, et 24 % entre 20 000 et 30 000 euros. 26 % (soit 1 acquéreur sur 4) ne comptent pas dépenser plus de 10 000 euros.
Les budgets sont bien en-deçà du prix moyen d'une
voiture neuve en France qui est de 35 974 euros en 2024.
Le deuxième obstacle cité à l'achat d'un véhicule électrique ou hybride concerne la
disponibilité des bornes de recharge. 52 % des Français considèrent que la difficulté d'accès à ces infrastructures constitue un frein majeur.
Source : étude réalisée par Poll&Roll pour Leocare
Méthodologie : étude conduite du 14 au 19 novembre 2024 auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 65 ans (3 catégories : 18-34 ans, 35-49 ans, 50-65 ans).