Le
coût d'entretien d'un
véhicule électrique est de
30 % environ inférieur à celui d'une voiture à moteur thermique essence ou diesel (hors remplacement de la batterie haute tension).
Les études UFC Que Choisir (France, 2018), Consumer Reports (Royaume-Uni, 2020) et ADAC (Allemagne, 2020) démontrent que le coût d'entretien d'une
citadine électrique est de 20 à 35 % moins élevé que celui d'une voiture thermique équivalente.
Du fait de la
simplicité technique du moteur électrique et du faible nombre de pièces en mouvement (moins de 10), le moteur électrique ne nécessite qu'un
entretien minime tout en ayant une
durabilité d'un million de kilomètres.
Contrairement à un moteur thermique, un moteur électrique comprend un nombre réduit de pièces et aucune pièces dite « d'usure ».
Le moteur électrique n'a ni courroie de distribution, ni joint de culasse, ni durites.
L'absence de ces pièces « d'usure » est à l'origine de la durabilité du moteur électrique qui n'est pas soumis à la casse mécanique.
Le moteur électrique
nécessite peu de consommables. Il n'est pas soumis aux frottements mécaniques et aux échanges de flux liquides et gazeux. Il ne
consomme aucun lubrifiant et ne
nécessite pas de vidange. Hors les révisions et vidanges pèsent lourd sur la facture d'entretien d'une voiture à motorisation thermique.
Les seuls consommables nécessaires au
fonctionnement de la voiture électrique sont
les pneus, les disques ou tambours de freins, les plaquettes de freins, le filtre d'habitacle et le filtre de climatisation.
La
voiture électrique consomme davantage de pneumatiques du fait du poids de la batterie (de 300 à 500 kg selon l'autonomie).
Par contre,
elle sollicite peu le système de freinage traditionnel (disques ou tambours et plaquettes).
Pour recharger la batterie lors des freinages, le véhicule électrique a recours au freinage régénératif qui ne sollicite ni les disques, ni les plaquettes de frein. C'est le moteur électrique qui assure la récupération d'énergie cinétique lors des freinages.
La transmission de la puissance aux roues motrices
ne nécessite pas de boîte de vitesses manuelle mais un simple réducteur.
Un sélecteur permet d'avancer en marche avant ou de reculer en marche arrière.
L'absence de système d'embrayage contribue au coût réduit de l'entretien du véhicule électrique.
Rappelons, qu'en
l'absence de système d'échappement, la voiture électrique ne nécessite aucun remplacement de la ligne d'échappement.
Le programme d'entretien constructeur du véhicule électrique se limite à
l'entretien du châssis, de la carrosserie, des pneumatiques, de la direction, de la suspension, des les amortisseurs, de la climatisation et des essuie-glaces et à la vérification des niveaux de liquide de frein et de liquide de refroidissement et au complément ou remplacement.
La plupart de ces points de vérification peuvent être réalisés directement par le conducteur.
Certains constructeurs de véhicules électriques ne recommandent aucun entretien.
D'autres conseillent un contrôle du véhicule électrique
tous les 30 000 kilomètres par un professionnel du réseau de la
marque habilité pour intervenir sur des systèmes électriques. Les voltages et ampérages élevés dans le système de traction (entre 400 et 700 volts) exigent une procédure de sécurité stricte.
Le changement tous les trois ans de la batterie 12 volts, comme celle de la
Renault Zoe, qui assure le fonctionnement de l'éclairage et de l'électronique est à effectuer.
Le contrôle périodique de la pression de gonflage des pneumatiques est à réaliser avec régularité. Des pneus sous-gonflés usent la batterie haute tension.
La « batterie de traction » du véhicule électrique est l'un de ses éléments les plus importants.
L'alimentation du moteur électrique s'effectue par la batterie haute tension. Selon les modèles, elle assure l'autonomie de la voiture électrique sur plusieurs centaines de kilomètres.
La plupart des constructeurs garantissent les« batteries de traction » sur une période de huit ans ou 160 000 kilomètres avec une capacité de charge de 70%.
La batterie ne nécessite pas à proprement parler d'entretien. Il est par contre essentiel à sa durabilité que sa capacité de charge soit vérifiée régulièrement. En effet,
l'utilisation faite du véhicule électrique et les cycles de recharge réalisés jouent sur la longévité de la batterie.
La durabilité «
automobile » d'une
batterie lithium-ion de véhicule électrique est estimée à dix ans.