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Le bloc quatre cylindres turbo essence recourt à des technologies qui lui
permettent de passer du cycle Otto au cycle Atkinson sous faible charge, des
conduits d'admission créant un fort tourbillon vertical dans la chambre de
combustion, un collecteur d'échappement intégré à la culasse et une gestion
thermique avancée.
Pour ce faire, le moteur 1.2T Toyota adopte un système d'injection directe, un
turbo et un échangeur de chaleur tous deux à refroidissement liquide.
La distribution VVT-i du moteur 1.0 litre évolue pour devenir une distribution variable
intelligente étendue VVT-iW (Variable Valve Timing - intelligent Wide), qui laisse
plus de latitude quant au calage variable des soupapes.
Présent sous le capot de l'Auris, le bloc, de 1 197 cm3 de cylindrée, développe
une puissance de 116 ch et un couple constant de 185 Nm sur la plage de 1 500 à
4 000 tr/min.
Le 1.2T emmène la Toyota Auris de 0 à 100
km/h en 10,1 secondes. La reprise de 80 à 120 km/h s'établit à 13,7 secondes
sur le cinquième rapport et la vitesse de pointe (sur circuit)à 200 km/h.
La consommation et les émissions de CO2 restent contenues en cycle normalisé avec
4,7 litres aux 100 km en cycle mixe et 109 g de CO2/km.
Pour obtenir cette sobriété sans altérer les performances, Toyota relève le
taux de compression du moteur. Généralement, cela augmente également le risque de
combustion anarchique (le phénomène de cliquetis).
Le moteur 1.2T affiche un rapport volumétrique élevé de 10 à 1, grâce à l'adoption
de technologies clés qui favorisent la maîtrise du processus de combustion et évitent
ainsi le risque de cliquetis.
La forme des conduits d'admission est étudiée pour accélérer le débit et créer
un tourbillon vertical, une mesure relayée par l'optimisation de la forme des
pistons en vue d'améliorer les turbulences dans le cylindre. Ainsi, l'air et le
carburant se mélangent plus vite et de façon plus homogène, d'où une combustion
plus rapide qui évite le cliquetis.
La gestion thermique permet de diminuer le risque de cliquetis. De par sa
conception, le moteur 1.2T Toyota permet d'optimiser la température de chacune
des pièces. Des gicleurs d'huile refroidissent l'intérieur des pistons tandis
que le circuit de refroidissement de la culasse est dissocié de celui du bloc
moteur. Cela permet d'abaisser la température de la chambre de combustion, tout
en maintenant le bloc lui-même à une température suffisamment élevée pour
diminuer les frictions.
L'injection directe participe à ces mesures en favorisant la dissipation
thermique dans la chambre de combustion. La température de l'air de
suralimentation est abaissée en passant par un échangeur de température refroidi
par un circuit liquide indépendant du refroidissement du moteur.
Ensemble, le turbo à faible inertie, la distribution VVT-iW et l'injection
directe D-4T fournissent un couple
d'excellent niveau dès les plus bas régimes.
Le système d'injection a fait l'objet d'une adaptation spécifique au moteur
1.2T. Compact, il autorise les injections multiples par cycle et, quels que
soient le régime et la charge moteur, il assure une combustion de qualité grâce
à un jet de carburant plus court et à la largeur optimisée.
La distribution variable intelligente VVT-i (Variable Valve Timing -
intelligent) s'applique à l'admission comme à l'échappement et maximise le
couple à tous les régimes. La distribution variable intelligente étendue VVT-iW
(Variable Valve Timing - intelligent Wide) permet de retarder la fermeture des
soupapes d'admission, le moteur étant capable de fonctionner en cycle Otto ou
en cycle Atkinson. Le cycle Atkinson intervient en conditions de très faible
charge, lorsque les soupapes d'admission restent ouvertes un bref instant
supplémentaire après l'amorce de la phase de compression, ce qui laisse le
temps de refouler une partie de la charge gazeuse dans le conduit d'admission.
Au final, la phase de compression effective s'en trouve réduite, les pertes par
pompage diminuent puisque le piston subit moins de pression, et le papillon des
gaz peut s'ouvrir davantage.
Un nouveau dispositif de commande assure au moteur un redémarrage souple et
instantané. Lorsque le système Stop & Start coupe le moteur, il fait en
sorte d'arrêter le piston à mi-chemin en phase de compression. Au redémarrage,
il applique une injection stratifiée dans le premier cylindre comprimé afin de
contrer les vibrations. Le fait de retarder l'allumage limite la hausse du
couple, évitant ainsi une montée en régime excessive au profit d'un redémarrage
en douceur.