« Supercars » est un terme informel utilisé pour qualifier des véhicules extrêmement performants pour leur époque. Plus récemment, le terme est ressorti pour parler des véhicules de luxe abandonnés dans des parkings déserts à Dubaï, parfois à la suite de fraudes financières.

Ces « supercars » abandonnés, reflètent les excès d'un mode de vie extravagant et les pièges de l'avidité.

Ces véhicules de luxe abandonnés sont souvent laissés par des propriétaires fuyant leurs créanciers, attirant chasseurs de bonnes affaires et escrocs. Le problème étant les conditions dans lesquelles sont restées les véhicules : à l'épreuve des inondations, des tempêtes de sable ou autres évènements climatiques ayant pu endommager sévèrement le véhicule.

La société carVertical recommande aux acheteurs d'être particulièrement vigilants lors de l'achat d'une « supercar » d'occasion. Pour cela, la société incite les acheteurs à porter une attention particulière au choix d'un bon distributeur pour trouver la supercar d'occasion en parfait état.

Les « supercars » d'occasion peuvent provenir de pays touchés par des catastrophes

Parmi les supercars les plus rares et les plus chères, certaines sont importées du Moyen-Orient ou des Etats-Unis. Pour autant, ces régions peuvent être affectées par des catastrophes naturelles : à Dubaï, les voitures ont pu faire l'objet de dégâts suites aux inondations ou aux violentes pluies qui se sont abattues récemment, ou encore des tempêtes de sable. Aux Etats Unis, il est question d'évènements climatiques récurrents tels que les tempêtes tropicales ou les ouragans causant chaque année des dégâts conséquents, et les véhicules n'y échappent pas : ils peuvent être endommagés sérieusement, même si les propriétaires ont fait tout le nécessaire pour en prendre le plus soin possible et les conserver à l'abris.

« Il y a de fortes chances de voir des supercars provenant de Dubaï, mises en vente en Europe comme si de rien n'était, avec en réalité d'importants problèmes : ces types de moteurs ne sont pas faits pour être en contact avec de l'eau, explique Michael Ledoux, CEO de Transakauto France, partenaire de carVertical. Il est possible de tomber sur des véhicules qui fonctionnent au moment de l'achat, puis de rencontrer par la suite des problèmes tels que des casses moteurs ou des éléments électroniques HS ».

Les acheteurs de supercars d'occasion prennent des risques plus élevés

4,9 % des supercars vérifiées sur carVertical avaient une fraude au compteur kilométrique. Les Lamborghini étaient les plus populaires parmi les voitures trafiquées (6,1 % des Lamborghini avaient une fraude au compteur kilométrique). Les modèles Lamborghini, sont suivis des Ferrari, avec 5,2 % des modèles trafiqués, puis des McLaren (3,3 %) et des Aston Martin (3,2 %).

Concernant les dommages, carVertical relève 46,2 % des Lamborghini touchées, 35,7% des Ferrari, 24,4 % des Aston Martin, et 23,5 % des McLaren.

Le coût moyen d'un dommage pour une Lamborghini s'élève à 64 633 euros. Il faut compter 80 078 euros en moyenne pour une Ferrari, 65 479 euros pour une McLaren et 20 812 euros en moyenne en cas de dommage pour une Aston Martin.

« Plus d'un tiers (34,5 %) des supercars d'occasion inspectées sur carVertical avaient des antécédents de dommages avec une valeur moyenne des dommages de près de 70 000 euros. C'est une chose importante à garder à l'esprit lorsqu'on envisage d'acheter une supercar d'occasion », explique Matas Buzelis, responsable de la communication de carVertical.

Pourquoi est-ce aussi crucial de choisir le bon partenaire auto ?

Pour éviter les supercars gravement endommagées ou trafiquées, et réduire les risques, il est important de s'adresser à un distributeur fiable. Paul Salas, développeur commercial chez Excel Car, partenaire de carVertical, souligne que repérer et présenter une bonne supercar pour les clients n'est pas une tâche facile : « Il y a plusieurs moyens de s'assurer de la qualité des supercars : nous nous adressons en général directement au distributeur officiel (Ferrari, Audi…) Mais lorsque l'on s'adresse à des concessionnaires multimarques ou des particuliers, l'utilisation du rapport d'historique de la voiture est essentielle ».

Pour s'assurer que le véhicule est en bon état, il est nécessaire pour le distributeur de vérifier toutes les factures d'entretien et l'historique de la voiture afin d'être certain que tout soit cohérent avec les documents. Il est essentiel de réaliser une vérification mécanique complète avant chaque achat.

Source : carVertical

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