Alors que l'édition de février 2024 devait permettre de repositionner et de pérenniser le salon international de l'automobile de Genève (GIMS) après quatre années d'absence, le conseil de la Fondation du salon international de l'automobile de Genève fait le constat qu'il existe
des incertitudes trop nombreuses liées à l'industrie automobile et à la
perte d'attrait des grands salons européens pour prendre le risque de se projeter plus en avant dans l'avenir.
La Fondation du Comité permanent du Salon international de l'automobile
renonce à organiser une prochaine édition à Genève.
« Cette décision extrêmement regrettable ne doit pas éluder tous les efforts et la conviction avec lesquels nous avons tenté de renouer avec le succès. Mais force est de constater que le faible intérêt des constructeurs pour le Salon de Genève dans un contexte sectoriel difficile, la compétition des salons de Paris et Munich qui ont la faveur des groupes endogènes et les investissements nécessaires pour maintenir un salon sonnent le glas d'une prochaine édition » relève Alexandre de Senarclens, président de la Fondation du Salon international de l'automobile de Genève.
Ne pouvant plus réaliser son but statutaire, le conseil de la Fondation du salon international de l'automobile de Genève demandera formellement à l'autorité de surveillance des fondations (ASFIP) l'autorisation de dissoudre la Fondation.
Cette décision prévisible ait suite au constat que les conditions du marché automobile en Europe ne sont pas réunies pour la réussite des prochaines éditions.
Depuis 1905, le salon international de l'automobile de Genève (GIMS) s'est hissé parmi les
salons automobiles les plus importants d'Europe et l'un des plus influents au monde.
Sa périodicité annuelle et sa neutralité territoriale vis-à-vis des marques
automobiles constituèrent longtemps un atout.
A son sommet, plus de 120 000 m2 de halles et 120 exposants offraient un show suivi par plus de 600 000 visiteurs sur 11 jours.