Quelle que soit la région, les épisodes pluvieux sont plus nombreux et plus denses et les routes plus glissantes durant l'automne.
VERIFIER QUE LES PNEUS SONT EN BON ÉTAT
Il est donc indispensable d'avoir des pneus en bon état disposant d'une profondeur de creux suffisante pour assurer une évaluation optimale de l'eau.
Le code de la route impose une profondeur minimum de 1,6 mm.
Les pneumatiques disposent d'indicateurs d'usure repérés par de petits sigles figurant sur le haut du flanc.
Il est conseillé d'anticiper leur remplacement lorsqu'il s'agit de pneumatiques larges ou à connotation sportive, dont la conduite peut s'avérer délicate sur chaussée détrempée.
LEVER LE PIED EN CAS D'AQUAPLANING
En cas de pluies violentes et intenses, il y a un risque important d'aquaplaning (ou aquaplanage).
L'aquaplaning est consécutif à un coin d'eau qui se forme entre le pneu et la chaussée et qui provoque la perte de contrôle du véhicule. Il est impératif de lever le pied pour permettre aux sculptures du pneu d'évacuer l'eau afin que le pneu reste en contact avec la route.
En général, les automobilistes deviennent prudents, et même si la situation semble sous contrôle, le danger persiste : une flaque d'eau plus profonde que d'autres, en bas d'une descente, peut déstabiliser le véhicule et surprendre le conducteur le plus aguerri.
Il est impératif d'avoir des pneus avec des sculptures suffisamment profondes pour évacuer l'eau. Rappelons que la loi impose une profondeur minimum de 1,6 mm.
GERER LE VERGLAS D'ÉTÉ
C'est l'une des conséquences pernicieuse d'une chute de pluie au cours de l'automne. Pendant une longue période de sécheresse, des hydrocarbures (carburants, huile moteur) se sont déposés sur la chaussée.
Une chute de pluie, même très faible, va diluer ces résidus et rendre la chaussée extrêmement glissante.
Le phénomène touche les axes à forte fréquentation et aucune alerte n'est visible. Il touche également les zones d'arrêt (feux tricolores, stop) créant un risque important de glissade.