Il y a
50 ans, en juin 1964,
Opel ouvrait
son premier bureau de style à Rüsselsheim.
Le bâtiment, le personnel et les méthodes de cette première structure moderne de design en Europe étaient assez semblables à ceux que l'on trouvait dans les studios de style General Motors à
Detroit.
Le centre de Rüsselsheim a été copié sur le centre GM Styling de Warren, au Michigan, identique dans ses formes, sa disposition et ses fonctions, mais à une échelle plus petite.
C'est ainsi qu'
Opel est devenu
le premier constructeur automobile européen à réaliser, construire et à présenter un concept-car.
Des invités étaient autorisés lors de l'inauguration officielle à entrer dans le nouveau studio de design Opel implanté dans le bâtiment N10.
Après l'ouverture,
les installations futuristes furent fermées au public.
« Il est plus facile d'entrer à Fort Knox que dans le N10, » assurait un habitué de l'époque.
L'ouverture du bureau de style Opel marquait
un tournant dans l'histoire de l'automobile européenne. Jusqu'alors, la plupart des constructeurs
automobiles européens passaient généralement par
des carrossiers spécialisés extérieurs pour la création de leurs
nouveaux modèles.
Le nord de l'Italie, en particulier la région autour de la capitale du Piémont, Turin, était considéré comme
la Mecque du design automobile.
Pietro Frua, Guiseppe « Nuccio » Bertone et Pininfarina avaient tous installé là leurs entreprises de carrosserie, entre les Alpes et les Apennins. Ils étaient chargés du design des nouveautés et des prototypes de nombreux constructeurs européens.
Le design était considéré comme
un outil stratégique pour le succès futur, et non comme une fin en soi. A Rüsselsheim, on pensait codes stylistiques et émotion, tout en cherchant à savoir quel type d'aspect, quelle personnalité attendait le client de la
voiture du demain.
C'est à Rüsselsheim qu'
à partir de juin 1964 furent dessinées et décidées les lignes des
voitures de la marque allemande.
Il s'agissait
de développer des idées et de saisir des tendances pour des produits qui pouvaient conquérir des clients dans les années à venir. Et c'était un véritable défi. Comme le disait à l'époque un designer Opel
« si vous êtes juste en avance sur la tendance en vogue, vous vous précipitez sur la voie de l'ennui. Si, courageux, vous allez plus loin, vous prenez le risque d'être inaccessible pour la plupart des gens ». Pour donner un exemple imagé : c'est un peu comme si quelqu'un entrait dans un palais royal au 19ème siècle avec une tablette à la main. Il se ferait flanquer en prison pour comportement subversif. C'est peut-être pourquoi certains prototypes d'automobiles paraissent ennuyeux et peu inspirés quelques années seulement après leur création.
L'
Expérimental GT a été dévoilée au
Salon de Francfort 1965.
Dans les années 1960 déjà, le bureau de style Opel avait la réputation d'être un vivier de talents.
De nombreux designers internationaux sont venus à Rüsselsheim pour y développer leurs compétences.
La liste des anciens passés par le studio de design de l'Opel est longue: Anatole Lapine, Erhard Schnell, George Gallion, Charles M. « Chuck » Jordan, Herbert Killmer, Chris Bangle, Murat Nasr ou Hideo Kodama. Beaucoup ont poursuivi leur carrière chez d'autres constructeurs une fois que les autres marques eurent pris elles aussi la décision de créer leur propre de design.
Le style Opel a ainsi bénéficié très tôt d'
influences internationales.
Plusieurs créations d'Opel ont ainsi pu afficher une ligne et des
équipements très en avance, jouant l'innovation et lançant les modes.
Les créations Opel ont ainsi influencé la scène automobile européenne au cours des 50 dernières années.
Opel a toujours cherché à être une marque allemande innovante, émotionnelle et forte.
L'arrivée de la philosophie de design Opel
« rencontre de la sculpture et de la précision allemande » ne remonte néanmoins qu'à quelques années avec l'
Opel Insignia.
L'Opel
Insignia a été la première
voiture Opel de série moderne à revendiquer clairement cette philosophie de design.
Une philosophie de design, est selon Opel
« quelque chose de constant et de pérenne. Elle peut être valide pendant une centaine d'années ».
A tel point que
Mark Adams, le Vice President Design GM Europe, considère qu'il est
« facile d'imaginer la façon dont les voitures pourraient continuer à suivre cette philosophie en 2060 et être toujours d'actualité ». La marque Opel a une longue histoire.
Voici 50 ans, le constructeur automobile allemand présentait la première
Opel GT au public.
50 ans après, cette voiture mythique parvient à inspirer une équipe de designer qui ouvre en grand la porte à une nouvelle ère.
La liste des voitures au design mythique créées par le studio de design avancé d'Opel au cours de ces 50 dernières années est longue.
L'
Opel Experimental GT a été la première création magistrale de la toute jeune équipe de design. Cette sportive à forte personnalité fut présentée un an seulement après l'ouverture du studio de design au salon de Francfort 1965.
Rapidement suivirent l'
Opel CD (1969), un
coupé très aérodynamique animé par un moteur V8, la
GT2 avec portes coulissantes (1975) et le
Tech1, à l'aérodynamique extrêmement optimisée avec un coefficient de traînée de 0,235.
Nombre d'idées, de formes et de concepts du design automobiles sont issus de Rüsselsheim et remontent aux années 1960.
Le prototype
Monza Concept donne l'orientation stylistique, Opel Design 2.0, que prendra le style des futurs véhicules de série Opel ainsi que des approches techniques que l'on retrouvera ces prochaines années dans les futurs modèles de la marque au blitz.
Les douze glorieuses figures mythiques du design automobile OpelOpel GTA part voler, il n'y a pas mieux
Les designers Opel qualifient la ligne de l'Opel GT de « bouteille de Coke ». La biplace Opel a révolutionné le monde des
coupés sport grâce à un design et une conception se démarquant par une foule de particularités originales. L'avant de cette deux-portes était très bas et en pointe, tandis que l'arrière était marqué par des courbes galbées et des passages de roues rebondis. Au milieu, elle avait la taille fine, ce qui lui a valu cette comparaison avec une bouteille de Coke. La GT a été dessinée par Erhard Schnell, qui avait déjà créé en 1965 le concept-car Experimental GT. Erhard Schnell, auteur également du dessin de la
Corsa A et de la Calibra, a fait passer la GT de la planche à dessin à la série en trois ans seulement, sans perdre en chemin l'originalité de la ligne. Les projecteurs escamotables sont restés, tout comme l'idée de renoncer à un vrai coffre. Seul un petit
espace derrière les sièges pouvait accueillir des bagages.
« A part voler, il n'y a pas mieux », promettaient les publicités Opel. L'Opel sportive était appréciée des clients lambda, mais aussi des pilotes de course. Surtout lorsque la GT était équipée du quatre-cylindres 1.9 litre de 90 ch de l'Opel Rekord C. Pesant largement moins d'une tonne, elle affichait une vitesse de pointe de 185 km/h.
Malgré ses gènes de sportives, le GT dorlotait ses occupants. Les portes empiétaient largement dans le toit et permettaient un accès confortable.
Admiral BL'influence du style américain
Opel présenta la seconde génération de sa gamme de
berlines de luxe KAD (Kapitän, Admiral, Diplomat) lors du
salon automobile de Genève en 1969. L'Opel Admiral était l'offre intermédiaire au sein de cette gamme de berlines de luxe. L'Admiral était longue de 4,91 mètres. Avec sa ligne basse et sobre, ainsi que ses feux horizontaux
caractéristiques, l'Admiral était plus impressionnante sur la route que le modèle qu'elle remplaçait.
Opel avait accordé une grande importance au confort sur sa
berline haut de gamme au style américain.
« L'intérieur respire le standing d'un salon décoré avec goût, » assurait les communicants Opel de l'époque.
Le confort pouvait encore être amélioré en faisant le choix d'un système de climatisation ou d'un autoradio/cassette stéréo. Les ingénieurs avaient aussi travaillé sur la sécurité. La carrosserie comportait des zones de déformation, une robuste cellule passagers, une colonne de direction de sécurité et des freins à disque. Avec son essieu arrière sophistiqué De Dion, un moteur six cylindres 2.8 litres à injection de 165 ch et, en option, une suspension hydropneumatique à assiette constante ou une transmission automatique à trois vitesses, l'Admiral donnait la mesure de toute la technicité que savait atteindre Opel.
Manta AUne ligne esthétique pour toutes les bourses
Présentée en 1969, cette sportive deux places a été lancée en 1970, deux mois avant l'Ascona A quatre portes avec laquelle elle partageait sa plateforme et sa partie mécanique. La Manta était la réponse d'Opel à la
Ford Capri sortie quelques mois plus tôt.
« Mon patron de l'époque, Chuck Jordan, m'avait confié la mission de mettre au point une concurrente de la Capri, » se souvient George Gallion, designer Opel. « Chuck est parti en vacances en laissant un mot : que ce soit fini à mon retour, sinon vous aurez affaire à moi ».L'Opel Manta se caractérisait par une ligne sobre et nette dans le style des coupés sport italiens.
Les vitres sans encadrement, l'arrière tronqué et l'avant au dessin simple ont permis au coupé Opel Manta de devenir rapidement une voiture abordable dont pouvait rêver la jeune génération. Son
prix raisonnable tenait au fait qu'Opel avait largement puisé dans la plateforme de l'Ascona et utilisé des pièces existantes.
« Par exemple, nous n'avions pas eu le temps de développer des phares et des clignotants. Nous avons donc cherché dans le stock pour voir ce qui pouvait correspondre, et nous avons opté pour les projecteurs de l'Olympia, dont la production venait juste de s'arrêter, » se souvient George Gallion.
Aujourd'hui, la Manta est devenue une voiture culte en raison de la sobriété de sa ligne.
Pour Opel, la gamme Manta a été l'un des produits qui a remporté le plus de succès dans l'histoire de la marque allemande. Plus de 1 million d'unités ont été vendues entre 1970 et 1988.
Corsa AA la conquête d'un nouveau segment
Les voitures grandissent. Centimètre par centimètre, inévitablement, la petite Kadett était devenu une vraie
compacte. Ce qui laissait un vide où l'on pouvait faire place à l'innovation.
En 1982, le moment était venu chez Opel. La Corsa était dans les starting-blocks.
Avec ses 3,60 mètres de long, son hayon, elle était clairement une petite voiture en trois ou cinq portes. Elle parvenait à obtenir un coefficient de traînée record pour sa catégorie, seulement 0,36.
Pour être sûr que le plus jeune membre de la famille Opel ait une certaine stature malgré sa taille réduite, son designer lui octroya des passages de roues élargis. Ceux-ci ont contribué à obtenir une meilleure aérodynamique, mais ils ont également donné à la Corsa une apparence robuste et « adulte ».
La petite
citadine d'Opel se distinguait par ses grandes surfaces vitrées et une forme en coin très subtile. Les filets d'air étaient déviés vers le haut grâce à la forme aplatie du capot. Le port de chapeaux était toujours en vogue à l'époque :
« la petite Corsa est également grande grâce à la hauteur de son toit, » assurait les communicants Opel de l'époque.
« Les passagers d'une Corsa ne doivent retirer leurs chapeaux que pour saluer quelqu'un. »Erhard Schnell voulait donner à la Corsa une apparence virile. Sa ligne se distinguait donc par l'utilisation d'angles droits et de lignes tendues. Ces artifices étaient destinés à contrer l'image classique que l'on se faisait de la petite voiture.
Avec un volume de coffre de 225 à 845 litres, la petite Opel était équipée pour faire face aux plus importants ravitaillements au supermarché.
Omega AUn design à la sophistication révolutionnaire
Opel a présenté la berline Omega en 1986. Elle avait pour tâche de succéder à la Rekord qui avait remporté un grand succès. La berline Opel se démarquait en affichant un faible coefficient de traînée de 0,28. L'élément le plus déterminant pour parvenir à ce résultat était la forme de la voiture, à laquelle les designers avaient conférée le profil d'une goutte d'eau.
Le design de l'Omega faisait appel à des solutions techniques révolutionnaires, tels que les joints d'étanchéité souples, le vitrage affleurant grâce à un système de guidage spécifique pour les vitres latérales, des poignées et des essuie-glaces encastrés.
Tout avait été mis à contribution pour réduire le coefficient de traînée. Les essuie-glaces encastrés, tout comme le profil arrondi de l'avant de la voiture, avec déformation en cas d'impact, permettaient en plus de réduire le risque de blessures aux piétons ou aux cyclistes en cas de collision.
Des solutions innovantes avaient aussi été adoptées pour le design du poste de pilotage. Il était possible d'obtenir en option une instrumentation à affichage LCD.
L'Opel Omega profitait aussi d'une nouvelle génération de moteurs quatre cylindres 1.8 et 2.0 litres qui abaissait les émissions et les
consommations.
Kadett ESe poser en référence
Le développement de la Kadett E avait été principalement axé sur la possibilité d'accroître sensiblement la sobriété par rapport à la version précédente. En 1984, ingénieurs et designers Opel avaient l'objectif de réduire la résistance aérodynamique sans dépasser les dimensions extérieures
compactes de la Kadett D.
Après 1 200 heures en soufflerie, l'équipe de développement Opel pouvait enfin annoncer
« objectif atteint ».Grâce à la forte inclinaison du pare-brise, la Kadett E atteignait un coefficient de traînée de 0,32.
Ce coefficient de traînée ne fut battu que par la version plus sportive, la Kadett E GSi, qui parvenait à 0,30.
La berline cinq places Opel de près de quatre mètres de long à la ligne plongeante pouvait ainsi s'enorgueillir d'afficher une traînée aérodynamique plus faible que n'importe quel modèle de série au monde.
Vue de dessus, la Kadett GSi présentait des contours comparables à ceux d'une goutte d'eau. En termes aérodynamiques, c'est le profil idéal pour l'optimisation des flux d'air. Les communicants Opel assuraientt qu'avec une surface frontale de 1,9 m², la Kadett GSi n'offrait pas plus de résistance aérodynamique qu'un panneau mesurant un demi-mètre carré (comme le plateau à gâteau de grand-mère).
La richesse de l'offre a aussi constitué un atout essentiel qui a contribué au succès de la Kadett E, construite à 3,8 millions d'unités en plus de neuf ans. Elle était disponible en sept types de carrosserie : trois et cinq portes à hayon,
break trois et cinq portes, fourgonnette tôlée, quatre portes à coffre et en un élégant
cabriolet.
Corsa BLa découverte de la rondeur
« Assez de machisme » : telle fut l'idée qui guida la création de la deuxième génération de Corsa, remplaçant la version précédente en 1993.
Plis et arêtes vives étaient abandonnés au profit de courbes douces et de surfaces planes.
La forme arrondie de la Corsa B était due au designer Opel, Hideo Kodama. « A l'époque, nous voulions dessiner une voiture pour les femmes. Aujourd'hui, on ne peut plus dire ça, car cela peut être considéré comme discriminant. Mais à cette époque, il en allait autrement, » rappelle-t-il pour expliquer la genèse du design de la deuxième génération de Corsa.
En effet, plus de 60% des clients qui avaient acheté une Corsa A étaient des femmes.
Les lignes plus douces de la deuxième génération venaient donc reconnaitre cette réalité.
Les fins montants de toit donnaient l'impression que le toit flottait au-dessus de l'habitacle. Cette idée avait d'abord été présentée au public sur le prototype Opel Junior en 1983.
« La Corsa B était vraiment une rupture complète dans l'histoire du design de la voiture, » dit aujourd'hui Hideo Kodama.
« Nous avions pu dessiner un habitacle nettement plus spacieux grâce à un empattement qui avait gagné 10 centimètres par rapport au précédent. » Il y avait suffisamment de place pour accueillir cinq passagers et de nombreux bagages.
« Le pare-brise était positionné plus en avant, avec un angle beaucoup plus plat, ce qui nous avait donné plus de latitude dans le design de l'intérieur, » poursuit Kodama.
Plus de 10 millions d'unités de l'
Opel Corsa ont été vendues au cours de ses 30 premières années d'existence. Aujourd'hui, la Corsa est une voiture qui a toujours la faveur du public. C'est l'une des petites voitures les plus populaires en Allemagne.
CalibraChampionne du monde de l'aérodynamique
Lorsqu'on lui demande si le rôle de l'ordinateur est de plus en plus important dans son travail, Erhard Schnell, designer Opel, répond simplement :
« l'ordinateur ne peut pas être créatif ».
Il explique qu'il doit avoir le crayon entre les doigts pour mettre ce qu'il imagine sur papier. Et c'est exactement ce qu'il a fait lorsqu'il a donné à l'Opel Calibra sa forme inimitable dans les années 1980.
Le coupé sport à la ligne effilée Opel a marqué un tournant dans l'histoire du design de la marque allemande.
Avec un coefficient de traînée de 0,26, c'était la voiture de série la plus fluide du monde lors de son lancement en 1989.
Elle était très en avance sur son temps.
Sa carrosserie reposait sur une base de l'
Opel Vectra A. La Calibra, avec sa silhouette tendue ponctuée de courbes, recevait des projecteurs étroits. La Calibra avait pris la succession de la Manta. Tout comme le modèle précédent, la Calibra était basée sur une berline du même segment. Comme la Manta, elle devint rapidement une voiture mythique chez Opel grâce à l'attrait exercé par sa ligne dynamique.
Tigra ACompact et ramassé, et pourtant très sportif
Hideo Kodama, le designer japonais d'Opel, dessina la ligne forme du coupé sport compact Tigra sur la base de la Corsa B.
Contrairement à la Corsa, cette 2 plus 2 places se distingue par des montants centraux à la présence affirmée, un capot nervuré et un hayon à dôme vitré sur l'arrière.
« Dans un coupé, il n'y a pas que la simple mise en œuvre de la pure logique qui compte, » disait les communicants Opel à propos de ce modèle deux portes de moins de quatre mètres de long.
« Ici, l'émotion est permise, et même, elle est la bienvenue. »Le hayon arrière en vitre teintée Sundym, élaboré en Amérique, permettait d'abaisser la température intérieure de quatre ou cinq degrés. Ainsi, il pouvait assurer un rôle non seulement esthétique mais aussi fonctionnel. L'intérieur était modulable, ce qui était une particularité rare sur les coupés à cette époque. Hideo Kodama explique tout l'intérêt offert par ces possibilités.
« Celui qui choisit de rouler en petite voiture le fait en raison du faible prix ou parce c'est plus facile de trouver une place de parking en ville. Une voiture n'est pas seulement un engin pour se déplacer en se faisant plaisir au volant, elle est aussi un moyen de transport. » C'est pourquoi rien n'avait été négligé : le compartiment à bagages de la Tigra était flexible, et le dossier du siège arrière était repliable.
Hideo Kodama a alterné l'énergie et la douceur dans le design de la Tigra. Les galbes de la carrosserie créaient un contraste frappant avec le mouvement ascendant de la ligne, tout comme les nervures marquées du capot répondaient à la forme arrondie des entrées d'air ménagées dans le bouclier avant.
La production de ce coupé Opel a commencé en 1994 et s'est terminée en 2001.
Zafira AModerne, fonctionnel et modulable
Le 16 avril 1999, Opel lance une nouveauté qui allait bouleverser le segment des
monospaces compacts sous la forme du Zafira.
Le successeur du Sintra reprenait la base de l'
Astra. Il affichait une grande fonctionnalité, une modularité exceptionnelle et une grande sensation d'espace.
Ce qui rendait le Zafira unique était son innovant système d'assise Flex7. Il donnait à ce monospace sept places compact une modularité extrêmement simple. Il pouvait ainsi passer à deux places en laissant alors 1 700 litres d'espace de chargement sans avoir besoin de retirer un seul siège. Les sièges individuels de la troisième rangée pouvaient se replier. Grâce à un mécanisme sophistiqué, ils pouvaient être rangés dans des renfoncements ménagés dans le plancher. Ainsi, le chargement pouvait se faire dans un coffre au plancher plat. S'il fallait encore plus de volume pour charger le Zafira, il suffisait de replier également la deuxième rangée de sièges, qui coulissait pour venir se loger derrière les sièges avant.
Le Zafira savait aussi convaincre aussi par un comportement routier très automobile, grâce à la mise au point récente du châssis DSA (Dynamic SAfety). Le Zafira affichait le meilleur coefficient de trainée de sa catégorie avec 0,33 et profitait d'un poids à vide de 1 390 kg. L'aérodynamique recherchée et le poids contenu permettaient de conférer au Zafira une sobriété appréciable à l'époque. Avec son moteur d'entrée de gamme de 100 ch, il consommait que 8,3 Litres aux 100 km.
SpeedsterLoin devant la concurrence
En mars 2001, Opel abordait de nouveaux territoires avec le Speedster. Cette deux-places découvrable était la première voiture à moteur central signée du blitz Opel. C'était également la première Opel de série construite en aluminium et en matières composites. La sportive allemande mesurait seulement 3,79 mètres de long et 1,12 mètre de haut. Elle reposait sur une base de Lotus Elise mais était identifiable comme un modèle Opel.
L'équipe de design du Speedster avait utilisé les possibilités offertes par le composite pour créer des arêtes très vives, qui auraient été extrêmement complexes à obtenir avec de l'acier. L'aluminium, qui constitue la structure du Speedster, était mis en vedette dans un habitacle d'où le superflu était exclu.
Propulsé par le moteur Ecotec 2.2 litres de
147 ch de l'Astra coupé, le Speedster de 945 kg franchissait la barre des 100 km/h en 5,9 secondes. Pour plus de sensations, le Speedster était proposé en 2003 avec un bloc 2.0 Turbo. Il passait alors de zéro à 100 km/h en 4,9 secondes et atteignait une vitesse maximale de 243 km/h.
Astra GTCSilhouette sportive, allure dynamique
L'
Opel Astra la plus fantastique jamais produite par Opel est la GTC. La Gran Turismo Coupé faisait impression en donnant une interprétation émotionnelle de la nouvelle philosophie de design d'Opel.
Avec sa silhouette sportive, marquée par une ligne de pavillon originale, basse et en arche, son dynamisme, son avant et son arrière taillés en biseau, sa forme évoque un chat sauvage accroupi, prêt à bondir.
Cet effet est accentué par un châssis surbaissé, qui place l'Astra GTC plus près de l'asphalte que ses consœurs Astra.
Le pare-brise panoramique disponible en option permet à l'Astra GTC de sortir encore un peu plus de l'ordinaire. Cette innovation réalisée en verre Solar Protect permet au pare-brise de s'étendre jusqu'aux montants centraux, offrant une nouvelle approche visuelle et spatiale. La seule comparaison possible ne peut se faire qu'avec la verrière du cockpit d'un avion. Un système d'occultation astucieux, réglable sur toute la longueur, protège les occupants en cas de fort ensoleillement.