En matière d'automobile, les tendances et les nécessités évoluent avec le temps et les réglementations.
Les
phares escamotables ont quasiment disparus sur les routes.
Ces éléments esthétiques et fonctionnels ont longtemps été associés aux
voitures sportives, avant de quitter le monde de l'automobile pour des raisons de sécurité.
Un éclairage sur l'histoire des phares escamotables.
L'apparition des phares escamotables cachésLes phares escamotables,
caractéristiques des voitures de sport des années 70 et 80, ont fait leur apparition en 1935.
A l'époque, c'était une véritable innovation technique.
Le succès a été fulgurant dans les années 60 avec des modèles populaires comme la Lotus Elan et la
Chevrolet Corvette
C2. Les phares escamotables étaient appréciés pour leur fonctionnalité, mais aussi pour leur aspect esthétique, qui ajoutait un charme exotique à une
voiture sportive.
La
Toyota MR2 et la
Nissan 200 SX, des voitures abordables des années 80, se sont ainsi équipées de phares escamotables.
Le déclin des phares escamotablesCes phares cachés uniques ont commencé à disparaître progressivement de la production à partir des années 90.
La cause principale de ce déclin est l'adoption de la norme européenne R127e en 1995.
Cette norme de sécurité européenne impose une plus grande souplesse et rondeur à l'avant des voitures afin de protéger les piétons en cas de collision.
La dernière voiture à être équipée de phares escamotables cachés est la Chevrolet Corvette
C5, lancée en 1997.
Une norme européenne en faveur de la sécurité sur les routesLa
norme européenne R127e a été mise en place pour améliorer la sécurité des piétons.
La norme stipule que l'avant des voitures doit gagner en souplesse et en rondeur. C'est cette régulation qui a eu raison des phares escamotables, considérés comme trop rigides et potentiellement dangereux en cas d'accident sur la route.
La disparition des phares escamotables est un exemple de l'évolution de l'industrie
automobile, où la sécurité et la réglementation l'emportent sur l'esthétisme et le style.
Source: Wolf Racing France