Selon une
étude indépendante réalisée à la demande de TomTom, le spécialiste des produits et services de localisation et de navigation, les automobilistes souffrent d'une
augmentation nocive de leur stress physiologique lorsqu'ils conduisent dans les embouteillages.
Les tests indépendants menés par
David Moxon, psychologue de la santé et directeur de l'étude (Moxon, D. MSc, BSc Hons (Psych), Cert Ed. The Stress of Driving summary report, 2011) sont destinés à mesurer les
marqueurs de stress physiologique dans la salive des participants.
Ils révèlent que la conduite dans les embouteillages provoque chez les femmes
8,7 pour cent d'augmentation du stress tandis que l
es hommes subissent une augmentation significative de 60 pour cent.
Lors de ces mêmes tests, 67 pour cent des femmes et 50 pour cent des hommes ont déclaré ne pas se sentir stressés vingt minutes après avoir conduit dans les embouteillages alors que, physiologiquement, ils l'étaient.
L'étude suggère qu'une exposition de longue durée aux hormones du stress provoque notamment
une réduction de la fonction immunitaire ainsi qu'
une élévation de la pression artérielle et du taux de sucre dans le sang.
« Ces découvertes paraissent logiques du point de vue de l'évolution », explique David Moxon, psychologue de la santé et directeur de l'étude.
« Les hommes, en particulier, montrent une forte réaction physiologique aiguë de fight or flight'. Le fait qu'ils n'en sont pas toujours conscients pourrait indiquer que conduire régulièrement dans un trafic dense risque d'avoir un profond effet sur leur santé. »L'étude met en évidence qu'il existe une palette de symptômes perceptibles. Les symptômes physiques comprennent
des étourdissements, l'essoufflement, des douleurs musculaires et des douleurs thoraciques, tandis que les symptômes comportementaux incluent
agitation et
conduite erratique.
Une enquête internationale effectuée pour le compte de TomTom (TomTom Driving Survey Global Survey, 2011) auprès de 10 000
conducteurs a révélé que 72 pour cent des personnes âgées de 16 à 64 ans prenaient le volant quotidiennement. Pour faire face au stress induit par la circulation,
82 pour cent des automobilistes écoutent de la musique, tandis que 2
1 pour cent parlent à d'autres passagers afin de faire passer le temps et d'apaiser les tensions.
L'enquête TomTom montre que les Américains (38 pour cent) et les Suédois (39 pour cent) ont tendance à
téléphoner pour mieux utiliser leur temps, tandis que les Néerlandais
préfèrent grignoter (14 pour cent). Les automobilistes anglophones préfèrent
chanter pour eux-mêmes afin de réduire leur stress (États-Unis : 20 pour cent, Royaume-Uni : 19 pour cent, Afrique du Sud : 16 pour cent).
Selon l'enquête de TomTom,
deux femmes sur trois éprouvent une diminution du stress lié à la conduite quand
elles chantent.