Les
trottinettes électriques se multiplient en ville et révolutionnent la façon de se déplacer.
L'arrivée de ce nouveau mode de déplacement n'est pas sans risque. Le
crash-test voiture contre trottinette en France fait prendre consciences des dangers.
Les piétons font partis des usagers vulnérables sur la route. Leur sinistralité est stable.
L'arrivée de nouveaux modes de déplacements (trottinette, trottinette électrique, hoverboard...) amène de nouvelles problématiques sur leur utilisation et les règles à appliquer.
Les trottinettes électriques se multiplient en ville. Ce mode de déplacement, facile à prendre en main, se révèle dangereux.
Au niveau national,
284 blessés et 5 tués à trottinettes et à rollers ont été recensés par la Sécurité routière en 2017.
Depuis 2013, 1 378 accidents ont impliqué des usagers de trottinette ou de rollers.
Avec une vitesse pouvant atteindre les 25 km/h, le
choc en trottinette électrique peut être violent et les
blessures parfois semblables à celles d'accidentés de la route avec des lésions graves.
Le
crash-test inédit met en scène un accident entre une
voiture roulant à 50 km/h et un piéton sur une trottinette électrique à une intersection en ville.
A trottinette, comme avec tout mode de déplacement, il est primordial de respecter le Code de la route, notamment les feux, mais aussi les autres usagers, en laissant la priorité aux usagers vulnérables.
Les utilisateurs de rollers, skateboards ou trottinettes (sans moteur) sont considérés comme des piétons. Ils doivent rouler sur le trottoir et ne pas dépasser les 6 km/h.
Les engins de déplacements électriques (hoverboard, gyropodes, monoroue, trottinette électrique) sont interdits sur les voiries publiques (trottoirs et voies de circulation).
Il faut également adapter sa conduite aux conditions extérieures : météo, trafic, état de la chaussée...
Les trottinettes sont équipées de feux, mais il est indispensable d'être bien visible à l'aide d'un gilet de haute visibilité. Il convient de porter un équipement adapté pour se protéger : un casque homologué et attaché qui limite les chocs sur la tête ; des genouillères, des coudières et des gants pour limiter les chocs et les éraflures en cas de choc.