La phase de développement et d'essai de la nouvelle
Mercedes Classe A aura duré
plus de quatre ans.
Les
cycles d'essai se concentrent sur le
véhicule, mais aussi sur les
moteurs, qui sont rudement mis à l'épreuve.
Plusieurs centaines de prototypes et
véhicules de présérie de la gamme
compacte Mercedes ont parcouru
quelque 12 millions de kilomètres d'essai dans dix pays (Allemagne, Finlande, France, Suède, Espagne, Italie, Dubaï, Afrique du Sud, Etats-Unis et Chine) répartis sur
quatre continents (Europe, Amérique du Nord, Asie et Afrique), traversant ainsi deux hivers et deux étés.
Durant cette phase, les ingénieurs d'
essai Mercedes ont pu s'appuyer sur les nombreux résultats des tests numériques qui ont servi à vérifier la
constructibilité des composants et permis de simuler le comportement de la
voiture en cas de collision, son aérodynamisme, et son comportement vibratoire (NVH : Noise, Vibration, Harshness).
D'autres tests ont été réalisés sur divers bancs d'essai.
En parallèle, les véhicules ont suivi un programme d'endurance spécifique à Nardo, en Italie. Ils ont parcouru quelque 100 000 km lors d'un test visant à simuler en accéléré le vieillissement des composants.
Une partie des tests s'effectue dans le centre d'intégration des transmissions (AIZ). Les dix bancs d'essai véhicules sont notamment utilisés pour les derniers
réglages du moteur et de la boîte de vitesses.
Des bancs d'essai permettant d'effectuer des
mesures de couple extrêmement précises directement au niveau des roues du véhicule, alors qu'un banc est équipé d'une cabine climatique d'altitude.
D'autres
essais en salle, notamment la réalisation de
tests véhicule contre véhicule, ont été effectués au centre technologique dédié à la sécurité des véhicules (TFS).
L'aérodynamisme de la
Classe A a été peaufiné dans les tunnels de soufflerie du Mercedes-Benz Technology Center de Sindelfingen.