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Parfois la santé dicte la conduite ! Dans tous les cas, il revient au conducteur, d'apprécier sa capacité à conduire avant de prendre le volant.
Au-delà de certains perturbateurs de la conduite (consommation d'alcool, de stupéfiants, fatigue...), et qui représentent des risques particulièrement importants pour la conduite, il existe quatre types de troubles qui peuvent avoir un réel impact sur la conduite. Il s'agit des problèmes de vue, des troubles cognitifs, des troubles neuromoteurs et des risques de malaise.
Si vous avez un doute sur votre capacité à conduire dans votre état de santé ou dans le cadre de votre traitement médical, la Sécurité Routière vous en dit plus.
Certaines raisons de santé peuvent altérer votre aptitude à la conduite. Certains troubles ou symptômes ne permettent plus de conduire temporairement ou définitivement.
Dans d'autres cas, si ces troubles sont correctement traités ou compensés par des équipements adaptés, vous pouvez continuer à conduire.
Les critères énoncés ci-dessous ne concernent que les conducteurs non professionnels de la route.
Sécurité routière Il faut avoir UNE VUE PARFAITE pour prendre le volant. FAUX
Une bonne vue est évidemment indispensable pour la conduite. Il faut avoir à minima 5/10 e d'acuité visuelle binoculaire (avec les 2 yeux), avec si besoin des lunettes ou des lentilles, pour avoir le droit de conduire et, très important, un champ visuel de 120° afin de bien voir la route et ses côtés à gauche et à droite. A noter que certaines affections oculaires opérables peuvent rendre la conduite temporairement impossible tant qu'elles ne sont pas opérées comme la cataracte.
Sécurité routière SURDITÉ ET CONDUITE sont incompatibles. FAUX
Sauf avis contraire, il n'y a pas d'incompatibilité entre déficience auditive et pratique de la conduite. L'appareillage, type prothèses auditives, est capable de pallier la déficience sensitive mise en cause. En cas de problème lié à l'ouïe, la conduite est possible en installant dans son véhicule des dispositifs « de vision arrière et latérale » qui compensent le problème d'audition par une bonne vision. Certaines pathologies ORL entraînent des troubles de l'équilibre. Tant qu'ils ne sont pas traités ou si le traitement est incompatible avec la conduite, il ne faut pas prendre le volant.
Sécurité routière La conduite me sera interdite après l'AMPUTATION d'un de mes membres (main, avant-bras, bras, jambe, cuisse). FAUX
Le médecin agréé par une préfecture, à la suite d'un contrôle médical, peut rendre un avis d'aptitude avec aménagement. Un inspecteur du permis de conduire détermine ces aménagements à installer sur le véhicule et vérifie que la conduite peut être assurée en sécurité. Cet aménagement peut être une boule au volant, un plancher surélevé, un joystick ou bien, être plus complexe...
Sécurité routière DIABÉTIQUE, je peux conduire si je maîtrise la maladie de façon adéquate. VRAI
Certaines pathologies métaboliques peuvent provoquer un malaise, notamment hypoglycémique, et constituent un danger sur la route. Les personnes qui présentent un diabète, dont le traitement peut générer un risque d'hypoglycémie, sont soumises à un contrôle médical par un médecin agréé au minimum tous les 5 ans. Ces conducteurs peuvent être autorisés à conduire s'ils montrent qu'ils maîtrisent le risque d'hypoglycémie.
Depuis le 28 mars 2022, les conducteurs qui présentent un diabète dont le traitement ne génère pas de risque d'hypoglycémie et qui n'ont aucune complication du diabète qui a un impact sur la conduite, ne sont plus soumis, pour la conduite d'un véhicule léger, à un contrôle médical périodique par un médecin.
Sécurité routière Je suis inquiet(e) que mon conjoint prenne le volant après un accident AVC (accident vasculaire cérébral). POURRA-T-IL OU POURRA-T-ELLE RECONDUIRE ? VRAI
Si l'accident vasculaire cérébral (AVC) a entraîné des troubles moteurs et/ou cognitifs, voire visuels, il est obligatoire que votre conjoint bénéficie d'un bilan complet réalisé par une équipe pluriprofessionnelle (médecin et ergothérapeute) avant l'avis du médecin agréé afin d'évaluer s'il peut reconduire.
Si l'accident vasculaire cérébral (AVC) est transitoire (c'est-à-dire : régression des symptômes dans les 24 heurs) et que votre conjoint bénéficie d'un traitement préventif efficace, alors il pourra reconduire sans la nécessité de réaliser un bilan.
Sécurité routière Certains TROUBLES COGNITIFS OU NEUROMOTEURS nécessitent toujours l'arrêt de la conduite à un certain stade de la maladie. VRAI
Lors de la présence de certains troubles, tels que des troubles cognitifs ou des troubles neuromoteurs, comme lors d'une pathologie évolutive telle que la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, il est impératif d'en parler à son médecin traitant. S'il a un doute, il est impératif de consulter un médecin agréé si vous voulez continuer à conduire. Ces affections neuroévolutives nécessitent toujours l'arrêt de la conduite à un certain stade de la maladie.
Sécurité routière La PRISE DE MES MÉDICAMENTS peut avoir un risque sur ma conduite. VRAI
En France, entre 2013 et 2022, près de 3 % des accidents seraient attribuables aux médicaments, essentiellement benzodiazépines et apparentés, certains antalgiques dont les opioïdes. Avant de prendre le volant, vérifiez le pictogramme présent sur la boîte. Ils sont classés en trois catégories et couleurs, selon le niveau de risques. Le « picto » rouge rend la conduite dangereuse. Il n'est pas possible de conduire pendant la durée du traitement. Le « picto » orange peut entraîner une baisse de vigilance et nécessite d'être vigilant surtout au début du traitement. Le « picto » jaune entraîne un risque faible pour la conduite. Si besoin, et en fonction de votre appréciation, décalez votre trajet !
Les affections susceptibles d'altérer l'aptitude à la conduite:
Les problèmes de vue.
Les problèmes d'audition et d'équilibre (ORL).
Un handicap moteur.
Le diabète.
Les pathologies cardiovasculaires.
Les pathologies neurologiques et psychiatriques.
Les addictions (alcool, stupéfiants, médicaments).
La fatigue.
Source : Sécurité Routière
Image by Photorama from Pixabay